Jacques Monneraud, il se rêvait artisan, il est artiste

Il faut dire que Jacques Monneraud avait un bon passif en terme de création artistique. Une mère peintre et sculpteur, un grand-père dessinateur de moteur, ont largement façonné son imaginaire. Mais c’est dans la publicité qu’il se lance d’abord, fasciné par le graphisme et les messages publicitaires associés. Il exerce douze ans dans le métier, dont les dernières années en tant que stratège et manager. Puis, un besoin de changement s’est fait sentir, assez pressant d’ailleurs. « Je cherchais une porte de sortie, j’avais l’impression d’avoir fait le tour. » Et pourtant il y reviendra… au tour, mais à celui du potier cette fois. « Contre toute attente, pourquit-il. Un coup de cœur pour un céramiste de talent, Florian Gadsby, fut aussi une claque. En voyant son travail, j’ai ressenti de la frustration, au point de me dire : mais c’est moi, ça. C’est moi qui aurais dû créer cela ! »

Article Ville de Bayonne



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